La condensation dans les logements

Impact de l’humidité relative dans un bâtiment

L’inconfort apparaît lorsque :

  • L’humidité relative est inférieure à 30 %,
  • L’humidité relative est supérieure à 70 %

De faibles niveaux d’humidité (en deçà de 30 %) donnent lieu à certains problèmes :

  • Augmentation de l’électricité statique (petites décharges lors du contact avec des objets métalliques), l’air sec (peu conducteur) renforce ce phénomène.
  • Gêne et irritation accrue à la fumée de tabac (du fait d’un abaissement du seuil de perception des odeurs).
  • Augmentation de la concentration en poussières dans l’air (diminution de la taille des particules) et donc de leur vitesse de sédimentation et dès lors du nombre de bactéries aéroportées, ce qui serait susceptible d’induire une augmentation de la fréquence de maladies respiratoires en hiver lorsque l’humidité de l’air est faible.

De hauts niveaux d’humidité (au-delà 70 % HR) donnent lieu à une croissance microbienne importante et à des condensations sur les surfaces froides :

C’est ce qu’indique le diagramme ci-contre, précisant la plage de taux d’humidité ambiante optimale d’un point de vue hygiénique.

(source: Scofield et Sterling) (Doc.Dri-Steem/Pacare).

La condensation est la transformation en eau liquide de la quantité excédentaire de vapeur d’eau contenue dans un air saturé (HR = 100 %).

  • Phénomène lié à la tendance de la paroi à laisser passer vers l’extérieur les calories d’un local chauffé.
  • On l’évalue sous la forme d’un coefficient de transmission thermique (K) qui dépend de l’épaisseur de la paroi et des matériaux qui la constituent.
  • Les matériaux de construction (béton, terre cuite, plâtre…) permettent à une quantité plus ou moins importante de vapeur d’eau de passer.
  • Dans le cadre de la construction de bâtiments performants, l’étanchéité à l’air est un critère fondamental.

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